Dans la fragilité d'un enfant, Dieu se manifeste.
Voilà un message qui peut nous rejoindre et rejoindre nos contemporains !
Tout apparaît fragile aujourd’hui, comme est fragile un enfant :
les grandes puissances, la Paix, les monnaies, les partis politiques, les centrales syndicales,
les couples, les familles, la santé, les emplois, l’Eglise,
et même notre foi et notre espérance…
A Noël, Dieu ne vient pas nous rassurer par de belles paroles :
il se fait silence.
Il ne nous propose pas un voyage de rêve : il naît au cours d’un voyage.
Il vient en personne et que choisit-il ?
Il prend la fragilité d’un enfant pour nous donner la force de son Amour.
A Noël, Dieu vient sans armes… sinon celle de la défense des petits.
Il vient sans projet … sinon celui des Béatitudes.
Il vient sans pouvoir … sinon celui du pardon.
Il vient sans a priori … sinon celui que l’on qualifie de « favorable ».
Il vient sans armée … sinon celle qui chante « Gloire à Dieu et Paix aux hommes ! »
Il vient sans prévenir … sinon des bergers, ces exclus de l’époque.
Il vient sans force … sinon celle de l’Amour.
C’est cela l’inouï de Noël.
Vous tous, ; plus ou moins fragilisés par la vie,
regardez cet enfant : qui est plus fragile que lui ?
Regardez bien cet enfant : qui est plus fort que lui ?
Accueillez sa force. Essayez d’aimer comme lui.
Gérard NASLIN